Une nouvelle vie aux sites marginaux : lancement du projet New-C-Land
Le 14 mars dernier, 80 personnes ont participé à l’évènement de lancement du projet Interreg New-C-Land. Un véritable pas en avant pour le développement de l’économie biobasée !
Le public présent – principalement des acteurs concernés par les sites marginaux[1] de la zone transfrontalière (Wallonie, Flandre, et Hauts-de-France) – a pu cerner les nombreuses demandes en matières premières végétales au sein de la région.
Retour sur l’évènement de lancement du projet.
Une demande croissante en matières premières végétales
Avec l’essor de l’économie biobasée, le besoin en matières premières végétales est en pleine croissance. Il convient donc de considérer les espaces pouvant accueillir des cultures et exploiter leur approvisionnement local.
Le projet New-C-Land contribue au développement de l’économie biobasée et a pour objectif d’utiliser la biomasse végétale à des fins d’énergie et de production de produits biobasés. Notamment, pour des biocarburants, pour de l’éco-construction ou encore de la chimie.
Pour ces différents usages, trois types de plantes sont préconisés :
- les végétaux ligneux (saules, aulnes, peupliers, robiniers) ;
- les végétaux lignocellulosiques (miscanthus, chanvre) ;
- les végétaux herbacés (Brassicaceae, Poaceae, Fabaceae).
Objectifs et enjeux du projet
A terme, ValBiom et les 8 autres partenaires du consortium souhaitent réduire la dépendance aux ressources fossiles en soutenant l’économie biobasée.
Dans un premier temps, ils veulent identifier les sites marginaux transfrontaliers et réaliser un inventaire.
Il peut s’agir de sites abandonnés, de sites à faible productivité, de sites contaminés ou de sites temporaires qui attendent d’être valorisés ; soit une conséquence de plus de 200 ans d’industrialisation. Notons également que ces sites n’entrent pas en concurrence avec la production destinée à l’alimentation puisqu’ils ne peuvent en recevoir.
Ensuite, il s’agira de mener des campagnes d’information auprès des acteurs concernés par les sites marginaux.
L’équipe du projet souhaite les aider dans leurs démarches techniques et législatives et organiser des séances de rencontres et des visites de terrain. Un outil d’aide à la décision est également en cours. Il permettra de soutenir les gestionnaires des sites[2] et les utilisateurs de biomasse[3] dans leurs projets de plantation avec comme objectif final d’initier 10 projets sur sites marginaux.
Appel à manifestation
Le succès rencontré lors de l’évènement organisé le 14 mars dernier démontre que la filière se structure et que l’intérêt des acteurs concernés par les sites marginaux est grandissant.
Vous êtes gestionnaire de sites marginaux, utilisateur de biomasse, pouvoir public ou citoyen ?
Manifestez-vous auprès du consortium du projet !
Plus d’infos ?
- Télécharger la brochure de présentation du projet
- Contacter le consortium via info@newcland.eu
Accès aux présentations de la journée – 14.03.2019
- Le projet Interreg New-C-Land : une nouvelle vie aux sites marginaux !– par Dr. Evi Michels, Université de Gand
- L’implantation et l’utilisation de biomasses végétales non alimentaires sur sites marginaux en Flandre – par Erik Meers, Professeur, Université de Gand
- La phytoremédiation : l’assainissement des sols à l’aide de végétaux et de bactéries– par Mario Clemmens, Bio2Clean
- Le potentiel économique de cultures industrielles et non alimentaires en Flandre– par Sophie Waegebaert, Inagro
- La place de la biomasse végétale sur site marginaux en Wallonie : le point de vue des pouvoirs publics wallons – par Thomas Lambrechts, Attaché qualifié, SPW (DAS)
- Le projet WALLPHY : la mise en place d’initiatives de phytomanagement sur sites marginaux en Wallonie – par Laurence Haouche, Attachée scientifique, ISSeP (Colfontaine)
- Le miscanthus : une solution pour combattre l’érosion des sols et promouvoir la production d’énergie renouvelable à l’échelle des territoires : le cas de Gembloux– par Lucas Gossiaux, Chef de projet cultures dédiées et phytomanagement, ValBiom
- Le projet de territoire sur la zone agricole autour de l’ancienne usine Métaleurop : regarder les contraintes comme des opportunités– par Jacques Blarel et Marion Leguiel, Chambre d’Agriculture Nord Pas de Calais
- La contribution de la recherche scientifique à la gestion des sites marginaux en Région Hauts-de-France : concilier des risques environnementaux et sanitaires avec des attentes socio-économiques– par Francis Douay, Directeur adjoint, Laboratoire Génie Civil et géoEnvironnement, Yncréa Hauts-de-France
- Le projet PhytEO : le développement d’une filière éco-innovante de valorisation non alimentaire de phytomasse produite sur des sols contaminés par des éléments traces métalliques : production d’huiles essentielles –par Valérie Bert, Chercheuse, INERIS
- Les outils développés dans le cadre du projet : l’inventaire des sites marginaux transfrontaliers– par Sébastien Moreaux, Chef de projet, Atrasol
- Le soutien au développement de projets biobasés à travers l’évaluation des performances techniques, économiques, environnementales et sociales : une analyse multicritère– par Valérie Bert, Chercheuse, INERIS
- A la recherche de gestionnaires de sites marginaux et entreprises biobasées en Flandre, en Wallonie et en Région Hauts-De-France – par Aricia Evlard, Cheffe de projet cultures dédiées et phytomanagement, ValBiom
- Faciliter le passage de la théorie à la pratique – par Béatrice De Vos, Chercheuse, Université de Gand
[1] Nous entendons par acteurs concernés par les sites marginaux les gestionnaires de sites marginaux et les utilisateurs de biomasse.
[2] Il s’agit ici des propriétaires, des bureaux d’étude et des organismes de recherche.
[3] Il s’agit des entreprises et des prestataires de service.